Née
à Téhéran, SEPIDEH FARSI arrive à Paris
en 1984 pour étudier les mathématiques, mais se passione
très vite pour limage. Autodidacte, elle pratique la photographie
pendant plusieurs années, puis soriente vers le cinéma
et commence à écrire ses premiers scénarios de courts
métrages.
Elle réalise son premier court métrage "Ballerines
Rouges" en 1988. Suivent "Tango"
(1989), "Le
Vent du Nord" (1993) et "Rêves
dEau" (1997).
Puis vient la quête didentité qu'elle tente à
travers son premier documentaire "Le
monde est ma maison", propos sur lexil iranien.
Suit son deuxième documentaire "Homi D. Sethna, filmmaker"
(2000) quelle réalise en Inde. Portrait dun vieux cinéaste
zoroastrien à Bombay (nouveau retour aux origines). Le film est
montré dans une dizaine de festivals à travers le monde
et obtient des prix au Cinéma du Réel, au festival
de Bombay (prix FIPRESCI) et au festival Traces de Vie à
Clermont-Ferrand. Suit un nouveau documentaire, "Hommes de
Feu" (2001) sur les pompiers de Téhéran.
"Le Voyage de Maryam" (2002) où Sepideh,
forte de son expérience du documentaire, balise davantage encore
son univers cinématographique, évolue dans un no-mans
land poétique entre documentaire et fiction. Appartenance à
un entre-deux que Sepideh défend avec véhémence et
qui découle peut-être de son identité culturelle multiple.
En 2003, elle Farsi réalise "Rêves de Sable"
son premier long métrage. "Le Regard"
son est sélectionné en compétition au Festival de
Rotterdam (2006) et "Harat" son dernier
film, sélectionné au festival de Locarno (2007) vient d'avoir
le Prix du Meilleur Documentaire au Festival dei Popoli (Italie). |